Le van de la Croix-Rouge a stationné toute la journée ce mardi à Koné. L’association humanitaire a encore une fois sollicité ses partenaires dans le cadre « d’Aller vers ».
À l’entrée Nord du hall, Sarah Wabete. Avec elle, les données sont brutales. Elle confie avoir « traité 795 dossiers de femmes victimes de violences, entre septembre 2022 et octobre 2023 ». Agent provincial détachée a la gendarmerie, elle officie en tant qu’intervenante sociale sur tout le territoire de la province Nord. Ces chiffres l’inquiètent mais l’encouragent dans le même temps car, ajoute-t-elle, « ça veut dire qu’on en parle, que le silence est brisé, ou tout au moins, ça commence ». Son travail s’est transformé en une série d’actions bâties sur des ressentis. Elle confie en effet : « Les femmes ne veulent pas forcément déposer plainte, elles veulent être confortées dans leurs démarches, dans leurs choix, elles veulent des informations sur les dispositifs existants, sur les démarches judiciaires ».
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