Quel triste constat pour la mairie, en découvrant, lundi matin, les dégradations occasionnées au cimetière du village durant le week-end. Graffitis sur les tombes, vases à fleurs cassés, porche d’entrée dégradé. Une plainte a été déposée.
Sept tombes ont été saccagées, soit par des tags ou par la destruction des vases à fleurs et autres objets qui se trouvaient sur les caveaux. Patrick Robelin, le maire, accompagné des agents du service sécurité de la commune, s’est rendu sur place lundi, dans la matinée. Face au triste spectacle, l’édile a eu du mal à cacher sa colère et son émotion : « Certains actes ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi, car des Bouraillais qui sont venus au cimetière ont constaté les faits d’autres ont été commis dans la nuit de samedi à dimanche. Au-delà de tous les objets cassés et brûlés, on a surtout écrit aussi sur les murs des tombes des sigles que l’on n’arrive même pas à lire. Le seul tag que j’ai réussi à déchiffrer est « Sauvagerie, vive kanaky ». C’est dommage et très regrettable parce qu’on a tous envie de construire notre pays ensemble. Mais quand on voit ça, alors que les mots respect, humilité sont prononcés par tout le monde, aujourd’hui on constate qu’il n’y a pas de respect ». Pour le maire, dégrader ainsi des tombes traduit un manque de respect. « Ici, dit-il, ce sont tous nos vieux qui sont enterrés, des grandes familles bouraillaises et qu’on voit ce genre de profanation sur les tombes, c’est désolant. On ne comprend pas ». Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.