Samedi dernier, la fondation des pionniers de Nouvelle-Calédonie a organisé une discussion sur le thème « Être caldoche aujourd’hui, qu’en est-il en 2023 ». Ce débat, très animé et particulièrement enrichissant, a eu pour cadre la boulangerie rénovée du Fort Téremba.
Les échanges nombreux ont été particulièrement riches. Chacun a pu s’exprimer librement. les intervenants n’ont pas toujours été d’accords sur l’utilisation du mot « caldoche ». « Le mot est sorti après les évènements, mais pas par des gens d’ici. Il désignait des personnes qui n’étaient pas du pays. Ça a été un nom donné. Donc, c’est la vision extérieure de nous qui a donné le nom caldoche » souligne Vanessa Devillers. Pour Patrick Robelin, le mot caldoche a été adopté par défaut. « Tous ici, nous sommes des Calédoniens. La génération d’avant n’aimait pas ce mot-là, mais nous on l’a adopté. Pour moi, c’est le mot calédonien qui est le plus important. Caldoche, il y aura toujours des pour et des contres ».
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