La province Sud a organisé ce mercredi un séminaire au sujet de la précarité menstruelle. Une rencontre durant laquelle membres d’associations, représentants de différentes directions provinciales et étudiants ont élaboré des actions pour tenter de remédier à cette problématique encore « tabou » sur le territoire.
Un « problème de société » bien plus qu’un « problème de santé ». C’est ainsi que Gil Brial, vice-président à la Province Sud en charge de la condition féminine a définit la précarité menstruelle en Calédonie, lors d’un séminaire organisé sur le sujet. « Certaines jeunes filles et femmes ayant des difficultés financières n’ont pas accès aux protections hygiéniques, et le problème s’amplifie lorsqu’elles sont absentes aux cours, à leurs stages ou leurs formations lors de leur période de règles […] Finalement, c’est une problématique qui accentue encore plus l’écart entre les populations », a développé l’élu. A ses côtés, des représentants d’associations, de différentes directions provinciales ainsi que des étudiants se sont réunis dans le but de « réfléchir à des actions concrètes » à mettre en place au niveau territorial. La rencontre a débuté par un « état des lieux » de la situation en Nouvelle-Calédonie, liant données statistiques, prises de parole de différents partenaires et résultats de sondages réalisés par des étudiants de l’Université.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !