La 18e édition de la Nouméenne, qui permet de récolter des fonds pour la Ligue contre le cancer, a réuni quelque 4500 personnes dimanche matin en baie de Sainte-Marie.
Cette année, le bleu était à l’honneur. Et alors que le mois « Octobre rose » démarre, qui permet de sensibiliser contre le cancer du sein, c’est une véritable vague bleue qui a déferlé dimanche matin en baie de Sainte-Marie pour ce rendez-vous exclusivement féminin (malgré la présence de certains représentants de la gent masculine, perruque sur la tête, dans le peloton). Chacun y va à son rythme. Si certaines ont décidé de se donner à fond, l’ambiance est détendue sur les 2,9 kilomètres du parcours. Car, plus qu’une course, c’est un vaste rassemblement entre copines, entre collègues. « On avait enregistré 4800 inscriptions, et je pense que nous étions au moins 4500 personnes sur site. Si on avait atteint les 5000 inscriptions il y a deux ans, nous n’avions pas pu nous retrouver en raison de la crise sanitaire. C’est donc un record de participation », glisse Jean-Hervé Dedenon, le président de La Nouméenne.
« On arrive toujours à fédérer »
Autre record enregistré : les bénéfices, avec un chèque de 5,132 millions de francs remis à la Ligue contre le cancer de Nouvelle-Calédonie. Soit « environ 50000 francs de plus » que la sommes remise il y a deux ans. Si certaines associations peinent parfois à joindre les deux bouts, la lutte contre le cancer rassemble toujours autant. « Si on atteint ce record, c’est grâce à la participation mais aussi grâce aux sponsors qui ont répondu présent. On sait que ce n’est pas évident en ce moment, il y a le sujet de la vie chère, mais on arrive toujours à fédérer autant de monde. On est vraiment super contents », savoure l’organisateur, qui travaille sur l’événement depuis le mois d’avril. Maintenant, la Ligue contre le cancer de Nouvelle-Calédonie va prendre le relais. « Je sais qu’aujourd’hui 70% de ces dons sont destinés aux questions psychologiques et esthétiques notamment, 20% sont destinés aux opérations de prévention et de sensibilisation alors que les 10% restants sont reversés en France pour la recherche », détaille Jean-Hervé Dedenon.
Claire Gaveau