Déjà que ça ne va pas fort, voilà que l’on nous en rajoute une touche. Si nous voulions savoir ce qui allait nous tomber sur la tête et bien nous avons la réponse : c’est le ciel ! Nous avons beau être parfois d’irréductibles gaulois, point trop n’en faut et une pause dans les soucis et les turbulences serait bienvenue. Voilà donc que l’on nous prédit une sécheresse du tonnerre de Zeus, avec des déficits de précipitation records, et voilà qu’à l’horizon de ces prochains mois se profilent sécheresse et feux de brousse. Attendons-nous à de fortes chaleurs et des pluies devenant rarissimes. Rien ne nous aura été épargné, mais au-delà de l’anecdote, on a une pensée pour nos agriculteurs et nos éleveurs, bien frappés par la crise, et dont cet état de fait ne va pas améliorer la situation. Faire le dos rond, après la Covid et une Nina qui a détruit tant de récoltes, ça finit par ne plus suffire, et cela risque fort de ruiner tous les efforts consentis par les uns et par les autres pour améliorer notre auto-suffisance alimentaire. Sans compter que les prix des produits agricoles ne risquent pas de baisser, quand en plus nous ne connaitrons pas de pénurie ! Partout où nos regards se posent, on ne trouve nulle façon d’espérer.
Nicolas Vignoles