C’est lundi que la première des réunions prévues dans le cadre des rencontres parisiennes à l’invitation de la Première ministre, s’est ouverte. L’enjeu est essentiellement de savoir ce que veulent les Calédoniens.
Au programme, le lourd et délicat dossier nickel calédonien, à propos duquel une mission de l’Inspection générale des finances et du Conseil général de l’économie a rendu récemment un rapport complet. En jeu : ce que veulent les Calédoniens, et au premier chef, comment les opérateurs locaux envisagent le court, le moyen et le long terme.
Car c’est ainsi que les rôles sont distribués. Le nickel est entièrement de compétence locale. Les opérateurs mènent des sociétés confrontées à une situation des marchés, ne relevant pas de la sphère publique, mais bien du domaine privé. L’État, généralement soumis à la critique par les indépendantistes, n’est, si l’on peut dire, là que pour aider à éviter, le cas échéant, le naufrage financier, et pour le moyen terme, à tracer des perspectives pour l’économie calédonienne. L’État n’est ni l’actionnaire majoritaire d’Eramet, ni actionnaire de KNS et de Prony Resources.
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