L’homme n’est pas venu à l’audience correctionnelle hier matin à Nouméa et aucun avocat n’était présent pour prendre sa défense. Cela aurait été un travail fastidieux, car les faits sont tels qu’il est difficile de l’en excuser.
Il lui est reproché d’avoir, le 18 décembre 2021, violemment frappé sa mère, celle-ci terminant avec une incapacité temporaire de travail (ITT) de quarante-cinq jours, ce qui est colossal. La présidente de l’audience, Lise Prenel, a listé les blessures relevées par le corps médical : œdème à la joue gauche, hématomes sur une épaule et sur les deux mamelons, poignet droit douloureux, doigt cassé à la main gauche, plaie de 10 centimètres sur le cuir chevelu (toujours visible un an et demi plus tard et aujourd’hui cachée par un turban) … Avec, en prime, depuis l’agression, un stress post-traumatique de la part de cette maman qui s’était lancée dans une formation pour devenir aide-soignante et qui a maintenant laissée tomber.
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