Centre Hospitalier du Nord : les restrictions en place

La direction du CHN, dans une note de service, a confirmé la suspension d’un certain nombre d’activités médicales.

Aucune solution d’urgence n’ayant été trouvées, et comme il en avait informé les pouvoirs publics et la population, le CHN de Koné dont dépendent les établissements de Koumac et de Poindimié, va considérablement réduire ses activités, à partir de lundi 4 septembre. La note confirme ainsi qu’à l’exception des consultations prénatales et de celles pour une interruption volontaire de grossesse, toutes les consultations médicales externes sont suspendues.

Pour leur part, les consultations de suivi postopératoire des personnes mineures sont maintenues jusqu’au 15 septembre. Il est également confirmé l’arrêt jusqu’à nouvel ordre des activités externes des soins infirmiers, du service d’imagerie médicale et de celui de biologie médicale. Mais plus grave encore, les actes médicaux réclamant l’usage de médicaments dits « coûteux » sont suspendus, cela concerne donc notamment les chimiothérapies. On note également l’arrêt des opérations chirurgicales comme la pose de dispositif médicaux implantables. Toutefois, tout ne s’arrête pas, c’est ainsi que les hôpitaux de Koné, Koumac et Poindimié vont continuer à assurer les hospitalisations complètes en médecine, en chirurgie, en obstétrique et en moyen séjour, la prise en charge des urgences, ainsi que le SMUR (Structures mobiles d’urgence et de réanimation), c’est-à-dire les ambulances. La direction du CHN précise enfin dans cette note que « cette situation sera réévaluée de manière hebdomadaire et révisée selon les éléments à sa disposition. ».

Quel recours ?

Pour la population du Nord, cette restriction va poser bien des problèmes, on s’en doute. Pour certains soins, ainsi la chimiothérapie, il lui est demandé de descendre sur Nouméa auprès des établissements hospitaliers du Sud. Pour le reste, les habitants de la province Nord vont devoir se tourner soit vers les dispensaires soit vers le secteur libéral. Mais même là, en raison de la pénurie de personnels soignants, il leur faudra s’armer de patience pour obtenir consultations et rendez-vous.

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