A l’affiche du Conservatoire de musique et de danse les 2 et 3 septembre, la pièce musicale « Play it Again, Sam » met en lumière l’âge d’or des grands studios américains. Au rythme du swing et du blues, cette création de Robin Canac et Eléonore Lainé Forrest nous ramène au temps où cinéma et jazz étaient unis à la scène comme à la ville.
Un piano, une contrebasse, une batterie. Il n’en faut pas plus pour faire vibrer la scène du Conservatoire de musique et de danse aux rythmes syncopés du swing et des lamentations du blues. Sur les partitions, des bandes originales de films issues du Great American Songbook, un répertoire de grands classiques américains. Robin Canac et Eléonore Lainé Forrest, respectivement directeur artistique et metteuse de en scène de la pièce, ont voulu recréer cette atmosphère envoûtante, en son et en images. « Sans vouloir dévoiler le spectacle, on peut dire que les chansons sont à la fois issues de comédies musicales de Broadway et de films hollywoodiens. Dans le jazz, on a des standards issus à 99 % des comédies musicales, qui se jouent souvent à New-York en premier. A Hollywood, on a la même chose au cinéma », confie Robin Canac.
Des standards de jazz
Parmi les airs de jazz les plus célèbres de l’histoire du cinéma, on trouve « My favorite Things », thème du film The Sound of Music (La Mélodie du bonheur, sorti en 1965). « Cet air a été repris par John Coltrane qui en a fait l’un de ses tubes, poursuit le directeur artistique, également professeur de musique au Conservatoire. C’est précisément l’esprit de notre spectacle de rendre à la fois un hommage au cinéma et aux jazzmen pour montrer comment les deux ont dialogué, durant la période qui va des années 1930 aux années 1950. Les musiques de films étaient alors très inspirées de la tendance du moment qui était le jazz. En plus des chansons, il y avait de la danse, des claquettes. Comme je ne voulais pas juste faire un concert de jazz, le choix de ce thème s’est imposé. » Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.