La suppression du service militaire ne fut pas la meilleure idée des 12 ans de présidence de Jacques Chirac. Ce fut même catastrophique pour la Nation et on en paye encore les conséquences. La perte de repères et de valeurs, à commencer par celle du respect de l’autorité, figure au premier rang des dégâts occasionnés par la fin du service. Surtout si l’on ajoute à la suppression du service militaire, un baccalauréat qu’il est plus facile d’attraper que la queue du Mickey dans un manège, et la disparition de la notion de mérite, on comprend que la jeunesse soit parfois en manque de repère et d’objectif, puisque tout est devenu facile. Depuis, outre que l’on se lamente, on cherche des succédanés pour offrir à notre jeunesse de retrouver un chemin, des étapes, des haltes et des bornes. Voici donc le SNU, Service National Unifié, dont une première promotion est programmée pour octobre prochain en province Sud. Les anciens diront que c’est mieux que rien, mais l’expérience risque d’être intéressante pour ces jeunes en recherche de cohésion et qui parfois ne savent pas comment gérer l’autre s’il n’est pas la star d’un réseau social. Le SNU a de bien qu’il reprend des fondamentaux que l’école ne fait plus apprendre (honni soit les cours d’instruction civique !), comme celui pourtant basique d’être un citoyen. Misons sur ce qui demeure la qualité première de la jeunesse, quelques soient les âges : la curiosité.