Le Pacte de Nouméa

Devant plus de 10 000 Calédoniens et au terme d’un discours de plus d’une heure, Emmanuel Macron nous a invités à sceller le pacte de Nouméa. « Ce pacte, a-t-il dit, c’est celui qui vous donne, et vous donnera, la stabilité dans la République et la France, la stabilité pour l’avenir, la force pour demain, en respectant chacun et sans rien abandonner. » Pour le Président, ce pacte, « est celui qui permet nos rêves, respectant la part singulière de chacun. » Un pacte dans la France, comme le renouvellement du vœu formulé à trois reprises par une majorité de Calédoniens. Un pacte qui nous assure notre avenir au sein de la République. Dès lors, qui des indépendantistes est prêt à s’engager dans ce pacte qui scelle le renoncement, tous ceux à qui Emmanuel Macron s’est aussi adressé hier, ne mésestimant pas leurs aspirations déçues. Ce serait comme un sec miracle après celui de Matignon que de les voir renoncer « au grand rêve kanak d’indépendance » dont Nidoish Naisseline avait pourtant annoncé la mort après l’accord de Nouméa. Un pacte c’est contraignant, ça oblige, ça responsabilise, ça implique, Emmanuel Macron l’a d’ailleurs bien expliqué aux non-indépendantistes chez qui certains privilégieraient bien le statu quo. Hier était un discours fondateur, nous verrons bien, et rapidement, ceux qui ont le courage de l’avenir.

Fil d'actualité

Deux coups mortels, dix ans de réclusion criminelle

Éric K., 53 ans a été reconnu coupable, hier...

« Si je parle, il va me taper »

Pendant quatre ans, elle n’a jamais osé en parler...

Sommes-nous seuls face à Bakou ?

Le 13 mars dernier, il a été annoncé la...

« Un lien entre les Calédoniens qu’il faut garder »

Les appels aux dons de sang se multiplient sur...

Écrire son histoire à Wellington

La sélection calédonienne, rejointe hier par les « expatriés...

Newsletter

Inscrivez vous pour recevoir chaque semaine notre newsletter dans votre boîte de réception.

Deux coups mortels, dix ans de réclusion criminelle

Éric K., 53 ans a été reconnu coupable, hier par la cour d’assises, du meurtre de Stéphane Moughe, 41 ans, en marge d’un mariage...

« Si je parle, il va me taper »

Pendant quatre ans, elle n’a jamais osé en parler aux gendarmes. Il y a dix jours, elle a été étranglée alors qu’elle faisait la...

Sommes-nous seuls face à Bakou ?

Le 13 mars dernier, il a été annoncé la signature prochaine d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Ce qui mettrait fin à...