Le Conseil Économique Social et Environnent a tenu lundi une réunion décentralisée à Kouaoua.
Après une coutume et l’accueil par le maire Alcide Ponga, les conseillers ont examiné un avant-projet de loi du pays réformant l’exercice du transport routier de marchandises dangereuses et la profession de conducteur de ces véhicules. Il s’agit essentiellement de professionnaliser l’activité de transport de marchandises dangereuses et le métier de conducteur de marchandises dangereuses, de prévenir les accidents et, s’ils venaient néanmoins à survenir, à en limiter au maximum les risques sur la santé et l’environnement, et enfin de gérer les flux sur l’ensemble du territoire.
A l’unanimité
Les textes ont été adoptés à l’unanimité des 29 conseillers présents. Le CESE a cependant émis 7 recommandations pour améliorer le projet de loi du pays. On en retient surtout qu’il demande à organiser les heures de circulation du transport de marchandises dangereuses en dehors des heures de pointe, afin de limiter les risques. Le CESE estime aussi que pour réduire les risques d’accident, les coûts et l’impact carbone, il est indispensable que soit créé un dépôt de carburant en province Nord.