Isabelle Champmoreau, Thierry Santa, Yoann Lecourieux et Christopher Gygès estiment que le temps presse, qu’il faut agir rapidement.
« On parle d’urgence économique, d’urgence sociale », il est question de « préserver l’activité des entreprises et les emplois en Nouvelle-Calédonie », pose la vice-présidente du gouvernement.
Le quatuor d’élus propose, pour l’économie « des choses volontaristes et positives comme la question de la compétitivité, de l’attractivité » ou encore des « simplifications de procédures ». Avec ce pacte de relance économique, fait d’une cinquantaine d’idées, « on est sur des choses très concrètes », poursuit Isabelle Champmoreau. « On veut un vrai choc de croissance, avec un calendrier qui est rapide. »
« Gestion de crise »
« On est dans une situation économique qui est gravissime, on est au bord d’une crise d’ampleur », le tout « dans un contexte politique qui est instable, donc avec des conséquences qui peuvent être catastrophiques à la fois sur les entreprises, les salariés et le pouvoir d’achat. Mais on considère qu’on peut s’en sortir, ensemble », explique Christopher Gygès. « On a connu, au cours de cette mandature, beaucoup de crises, à la fois référendaires, à la fois sur le Covid », rappelle-t-il. « Aujourd’hui, on est dans un état de crise économique qui nous impose de déclarer un état d’urgence économique et social, ça veut dire », en tout cas c’est ce qu’il souhaite. Ainsi, « la réponse » politique doit être « proportionnelle à la crise que l’on peut connaître ».
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