Une cérémonie d’hommage aux gendarmes morts pour la France en 2023 était organisée ce vendredi, à la caserne Meunier, en présence de plusieurs élus et du Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc.
« En 2023, ils furent quatorze. Quatorze serviteurs, qui aimaient tant leur pays que pour lui, ils étaient prêts à tous les sacrifices ». Discours de Gérald Darmanin entre les mains, le général Nicolas Matthéos, commandant la Gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, s’attachait à transmettre au public présent ce vendredi à la caserne Meunier, le message véhiculé par le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer.
« Le sens du devoir poussé au paroxysme »
Comme c’est le cas depuis une cinquantaine d’années à cette date, une cérémonie en hommage aux gendarmes morts pour la France y était organisée. Sur place, de nombreux élus et personnalités politiques ont ainsi assisté à un rappel historique du dévouement de la gendarmerie pour la France, un honneur aux drapeaux, puis un dépôt de gerbes. L’occasion de saluer la mémoire de ces 14 gendarmes morts pour la France en 2023, dans l’exercice de leur mission. « Ils ont donné leur vie pour la défense de nos concitoyens. C’est le sacrifice suprême, le sens du devoir poussé au paroxysme. C’est donc normal que tous les ans, on marque ce moment en souvenir de tous ces gendarmes et de leur famille », indiquait le Haut-commissaire. Parmi ces 14 gendarmes, un Calédonien. Décédé en début d’année 2023 d’une crise cardiaque, il était adjudant de la brigade de Houaïlou. « Cette commémoration revêt, par conséquent, un caractère encore plus particulier pour nous ce matin », partageait Nicolas Matthéos, qui s’est attaché à rendre compte des conditions de travail « parfois difficiles » des gendarmes. « Ils vont malgré tout remplir leur mission jusqu’au bout, avec cette ferveur, ce supplément d’âme qui fait le gendarme ».
Nikita Hoffmann