La rentrée des classes, c’est cette semaine. Mais depuis la semaine dernière, les différentes équipes intègrent leur établissement partout en Nouvelle-Calédonie. C’était le cas ce lundi à Koné pour les équipes éducatives et médico-sociales de l’internat provincial.
Finies les vacances pour la directrice Francine Naouna et son personnel. Éducateurs, cuisiniers, lingères, agents d’entretien, techniciens de surface, gestionnaires, secrétaire-régisseur, les trente-deux employés de la structure sont en poste depuis le 31 janvier. Et ils ont été rejoints ce lundi par le personnel médico-social : l’éducateur spécialisé et l’infirmière. Francine Naouna compte déjà « 161 internes sachant que les inscriptions sont encore ouvertes » annonce-t-elle. Elle observe que la courbe s’est inversée avec, selon elle, « plus de garçons que de filles, ça change par rapport aux autres années ». Une année qui s’annonce moins dense en termes d’animation comparée à 2023 quand, rappelle-t-elle, « nous avons marqué les cinquante ans de l’internat et organisé le concours de cuisine des internats de la province ». Pas de gros événements à planifier, de quoi rassurer sans doute une équipe préoccupée par la seule réussite des élèves. Sauf que la directrice met en avant un phénomène de plus en plus perceptible : « le métier d’éducateur est devenu difficile parce qu’aujourd’hui, les enfants évoluent trop vite ». Pour étayer son observation, elle confie que « l’enfant de sixième aujourd’hui raisonne comme un enfant de troisième il y a dix ans ».
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