Mais que s’est-il passé samedi ? Alors que différentes théories sur les causes des défaillances fleurissent sur les réseaux sociaux, une chose est claire : le problème est multifactoriel.
« Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 janvier, la rupture d’une électrode a amplifié les déséquilibres dans l’alimentation électrique des fours, déjà impactée par une situation exceptionnelle de casse de 3 électrodes », explique la SLN dans un communiqué de presse. Ce genre de situations n’a rien d’exceptionnel, il est déjà arrivé par le passé que des électrodes se cassent, mais jamais de cette manière. Il y a donc une part de malchance dans les électrodes touchées.
Une instabilité compensée
Cette instabilité dans le processus de production à l’usine de Doniambo a généré une forte perturbation sur le réseau électrique, perturbation qui n’a pas pu être compensée par le réseau, provoquant une coupure généralisée. La centrale B, la CAT et les fours de la SLN sont en mesure de pouvoir absorber les instabilités du réseau calédonien : en 2023, l’usine de Doniambo et ses fours ont permis d’éviter 23 instabilités majeures du réseau de fourniture électrique de Nouvelle-Calédonie, et cela peut aller jusqu’à 40. Quand la SLN compense, elle baisse ses fours, et impacte donc la production, mais cela fait partie du contrat. À l’inverse, le week-end dernier, c’est l’instabilité de la SLN qui est venu perturber le réseau.
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