Jeudi, le Congrès a examiné plusieurs propositions de vœux concernant la filière chanvre et l’usage du CBD, qui a des vertus médicinales reconnus, en Calédonie.
C’est un dossier qui doit intéresser bon nombre de personnes. Alors que le gouvernement a autorisé fin décembre le Syndicat chanvre de Nouvelle-Calédonie à importer, cultiver et transformer le chanvre à usage industriel pour une expérimentation de dix-huit mois, de nouvelles discussions ont eu lieu dans les plus hautes instances calédoniennes. Jeudi, au Congrès, un vœu, porté conjointement par les groupes Rassemblement et UC-FLNKS, portait sur le retrait du CBD, une substance active issue du cannabis, de la liste des produits stupéfiants en Nouvelle-Calédonie alors qu’il est autorisé dans de nombreux pays, dont la France. « Le cannabidiol a des vertus médicinales, souligne la cheffe de groupe Virginie Ruffenach. Et la plupart des pays dans le monde en ont autorisé l’usage. Nous avons également dé posé un vœu demandant au gouvernement de mener des études sur l’éventuelle mise en œuvre de la filière pour fabriquer localement du CBD. »
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