Pour fêter le 100e anniversaire de la mort de Gustave Eiffel, la mairie de Boulouparis a décidé de réhabiliter l’ancien pont Eiffel de la commune et de rendre ce lieu attractif.
Plus d’un millier de personnes se sont déplacées samedi soir pour l’événement son et lumière suivie de la projection du film Eiffel. Pascal Vittori a débuté son discours en rappelant la biographie de l’ingénieur, « sa vision audacieuse et son ingéniosité qui nous laisse un patrimoine culturel et historique, seul pont certifié par ses descendants, construit par l’homme en Océanie. Le projet futur de la commune est de rendre ce lieu attractif en y créant un espace de détente naturel, un nouveau lieu pour les Boulouparisiens et tous les Calédoniens ». Jérémie Katidjo Monnier, membre du Gouvernement a rappelé « que ce pont fait partie de l’histoire de la Calédonie », et souligné que « le Gouvernement a d’ailleurs demandé son classement au patrimoine historique ».
Cinq ans de construction Il en a profité pour rappeler « l’importance de l’eau et de sa gestion, surtout en cette période de sécheresse ». Le pont, dont la construction s’est faite entre 1886 et 1891, a été repeint en rouge Eiffel et le sol a été recouvert d’une fresque colorée réalisée par l’artiste Lulla Coiquaud, sur laquelle, vue du ciel, on peut lire le nom de l’ingénieur et c’est Sébastien Boudarel d’Océania qui était en charge du son et lumière. Après les différents discours du maire, du commissaire délégué Grégory Lecru, de Virginie Ruffenach pour la Province Sud, le public a profité du spectacle son et lumière puis de la projection en plein air du film Eiffel, retraçant la vie du constructeur.
Solen Le Bagousse