Koné célèbre la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes

Une journée ateliers et prévention était organisée au centre culturel Pomemi.

Entre Kiki le sculpteur et Michou résident de Koné, le courant passe. D’un côté la dextérité façonnée au rythme de l’expérience. De l’autre l’avenir et la nécessité de connaître. Entre eux, la transmission des savoirs. Même chose sur la table à côté. Simon, le potier dévoile ses techniques de fabrication en argile. Un mini déballage culturel mis en place à l’occasion d’une célébration qui dépasse les frontières de la Nouvelle-Calédonie : la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Yohan Delsart, coordinateur du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de Koné, précise que « l’intérêt de la journée réside dans le fait de proposer des activités de loisirs et des informations sur les violences ».

Dans l’ombre

Informations, prévention, ces rôles sont assurés sur place par des femmes en uniforme, Christine Sancho, chef du détachement Mpf (Maison de la protection familiale) de la gendarmerie et son agent Sandrine Saint-Pol. Christine Sancho annonce que « nous informons la population sur les violences physiques, psychologiques, économiques et sociales. Notre présence ici était obligatoire car ça fait partie de nos compétences ». Sous leur tivoli, des prospectus leur servant de support et une histoire datant de la veille. « Nous avons mené l’audition d’une femme handicapée victime de son mari », rapporte Christine Sancho qui déplore que « la dame ne pouvait pas s’échapper parce qu’elle est hémiplégique » avant de conclure par : « aujourd’hui la procédure judiciaire est lancée. Le mari violent est en garde à vue ». Mais combien de femmes gardent encore le silence ? La question se pose à entendre une autre partenaire de l’opération, Monette, membre de la Fédération des femmes. Celles-ci ont tenu à marché à l’occasion de la journée internationale, « pour lutter pour nous, parce que d’autres femmes n’osent pas encore parler. Elles ont encore peur de leurs maris », confie-t-elle.

Jack Kogny

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