Milakulo Tukumuli et la CAFAT sont montés au créneau contre Virginie Ruffenach, parfois dans des termes peu aimables, pour dénoncer les chiffres avancés par la cheffe du groupe Rassemblement au Congrès concernant le RUAMM. C’est sûr qu’entre 700 millions et 5 milliards, il y a une différence notable, chacun de ces chiffres étant le fruit de calculs auxquels nous, le vulgum pecus, ne comprenons pas grand-chose. Ce dont nous sommes certains en revanche concernant le RUAMM, c’est que ce système n’a jamais marché et que nous avons été maintes fois sollicités, par des biais différents, pour combler les trous, nombreux et récurrents, au détriment de notre pouvoir d’achat. Nous sommes certains également que la réforme, dont les délibérations d’application doivent encore être votées, ne sera pas sans douleur pour nos portefeuilles déjà bien amenuisés. Alors on peut s’échanger des noms d’oiseaux, rien ne changera sur le fond, à savoir qu’un système mal conçu, ne peut être réformé qu’à grands coups de bulldozers, et que l’on puisse reconstruire sur les ruines. Parce qu’il en est là, comme dans bien d’autres secteurs (bientôt la réforme de l’impôt sur le revenu), que nous allons trinquer.