Les Jeux démarrent à Ko We Kara

Samedi matin, à Ko We Kara, athlètes, managers, entraîneurs et membres de la délégation générale se sont retrouvés pour une grande journée de partage et de cohésion avant les 17es Jeux du Pacifique, aux Salomon (19 novembre-2 décembre).

C’est dorénavant une tradition. Avant chaque Jeux du Pacifique, le Comité territorial olympique et sportif organise un vaste rassemblement, avec comme principal mot d’ordre : l’unité. Après la traditionnelle photo collective et les différentes photos de chaque discipline, le mélange, la cohésion et le partage étaient au programme de cette journée toujours particulière. Sans jamais oublier l’objectif final : une nouvelle victoire aux Jeux du Pacifique. « Ce regroupement, on le fait à chaque fois. C’est le point de départ des Jeux, c’est super important. C’est là où on est tous rassemblé, on est tous mélangé, quelle que soit la discipline. C’est ce qui fera notre force aux Salomon », promet Fabian Dinh, le chef de mission de ce grand rendez-vous.

En tenue officielle, avec la devise « l’impossible devient possible » inscrite dans le dos, les quelque 300 athlètes sélectionnés ont enchaîné les exercices. Dans les différentes structures gonflables installées pour l’occasion, sur une natte, ou sur un parcours les yeux fermés, ils ont appris à se connaître. Ils ont surtout profité, rigolé. Une atmosphère qui devra rester la même lors de la quinzaine de compétition. « Ce sont des valeurs forcément très importantes, le respect de l’autre, aller au-delà de nos différences et apprendre à se connaître pour aller encourager les autres. Il faut toujours avoir cette énergie positive pour performer le mieux possible ensuite. L’idée, c’est vraiment de garder le meilleur à chaque fois », savoure la volleyeuse Armonie Konhu, nommée porte-drapeau lors de la cérémonie d’ouverture (lire en bas de page). Un discours identique chez bon nombre d’athlètes qui souhaitent, à travers cette journée de cohésion, « partager » et « apprendre à connaître les autres ». Et, derrière l’inusable Lax, le dernier « tchap » collectif est venu symboliser cette nouvelle unité.

Claire Gaveau

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