Pas une voix ne s’est élevée hier au Congrès pour demander l’examen du projet de loi instaurant une nouvelle taxe sur les carburants. A l’évidence, l’option de « fiscaliser le sauvetage d’Enercal » pour reprendre l’expression de Nicolas Metzdorf, n’était pas la bonne.
Rappelons que les élus du Congrès étaient appelés à examiner, et les cas échéants à voter, un texte créant une taxe, pouvant atteindre 20 francs par litre, dès lors que le prix de vente à la pompe atteindrait 180 francs le litre. Pour le gouvernement indépendantiste, cette taxe devait financer le déficit de notre système électrique, et surtout acter le sauvetage d’Enercal. Il a été rappelé qu’Enercal, souffrant d’un endettement de 13 milliards, serait en cessation de paiement en juin 2024. « Cette taxe, a déclaré Philippe Gomès, va impacter les Calédoniens, car elle aura pour conséquence de fixer durablement les prix de l’essence et du gasoil à 180 francs le litre. » Cependant, a rajouté le leader de Calédonie Ensemble, au cours actuel des carburants, le rendement de cette taxe n’atteindrait que 40% du total escompté.
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