L’Union Calédonienne réunissait samedi son comité directeur à Boulouparis. Le parti y a réaffirmé ses positions, les mêmes.
Si le Palika a annoncé travailler sur le « document-martyr » remis aux partis politiques lors de la dernière réunion à Paris, tout en le qualifiant « d’inacceptable », et faire des « contre-propositions », tout en confirmant sa volonté de discuter avec l’État et avec les non-indépendantistes, l’Union Calédonienne ne bouge pas d’un iota. Le comité directeur a débuté par un discours du président de l’UC Daniel Goa, dans lequel il a réaffirmé tout le mal qu’il pense de ce document qu’il qualifie « d’irrecevable ». L’UC voit dans ce texte, une volonté de la France et de l’État de « recoloniser ». Quant au dégel du corps électoral, qui semble pourtant juridiquement nécessaire et obligatoire, Daniel Goa estime que « le dégel du corps électoral met fin au peuple calédonien et à l’idée de pays. » L’UC préparait à Boulouparis son congrès qui se tiendra à l’Île des Pins à la mi-novembre, et au cours duquel il sera décidé si les discussions avec l’État reprennent ou non.
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