L’association de surveillance de la qualité de l’air dresse un bilan contrasté de l’année précédente, marquée par les émeutes et leurs conséquences environnementales.
L’année 2024 restera gravée dans les annales de Scal’Air comme une période exceptionnelle à plus d’un titre. Lors de sa conférence de presse de bilan, hier matin, l’association de surveillance de la qualité de l’air a révélé un paradoxe saisissant : une amélioration globale de la qualité de l’air, mais au prix d’une crise environnementale liée aux émeutes de mai. « L’année 2024 et les exactions ont eu un impact très fort sur l’environnement, et donc sur la santé des Calédoniens. On a beaucoup parlé des conséquences économiques, des conséquences sociales, et très peu des conséquences environnementales », souligne Nina Julié, présidente de Scal’Air. Cette année atypique a été marquée par la fermeture de la station de l’Anse-Vata, conséquence directe des difficultés financières. « On a fermé la station de l’Anse-Vata à cause de la baisse des subventions, et notamment celle du gouvernement qui représentait beaucoup dans notre budget », explique Nina Julié. La structure a également perdu son réseau de surveillance du Nord avec l’arrêt de l’usine KNS dès février 2024, réduisant significativement sa capacité de monitoring.
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Claire Rio-Pennuen