Le congé de paternité des salariés est passé de deux à onze jours depuis le 1er mars 2024. Mais près d’un an et demi plus tard, force est de constater qu’il n’est toujours pas financé en intégralité par la Cafat.
Onze jours sur le papier, deux jours en pratique. Pour les pères ou seconds parents, la désillusion est grande. La réforme votée par le Congrès en mai 2023, dans le cadre de la loi du pays sur l’égalité professionnelle, prévoyait un congé porté de deux à onze jours – voire quatorze en cas de naissance multiple. Mais aujourd’hui encore, seuls deux jours sont rémunérés : ceux correspondant à l’autorisation d’absence exceptionnelle versée par l’employeur, via la Cafat. Le reste du congé n’est pas indemnisé, sauf accord spécifique au sein de l’entreprise.
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Béryl Ziegler