Aucun accord n’a été trouvé à Déva. Malgré les espoirs que ces négociations puissent aboutir à quelque chose de concret, la situation politique du territoire reste au point mort. Aujourd’hui, à l’approche du triste anniversaire du 13 mai, une atmosphère anxiogène s’est installée. Vendredi, au marché de Nouméa, de nombreuses personnes nous ont fait part de leurs incertitudes sur l’avenir du Caillou et de leurs craintes d’un retour des violences.
« Je pense qu’il n’y aura plus jamais de 13 mai comme on l’a connu », explique Cyril, ce cinquantenaire vivant en Nouvelle-Calédonie depuis presque trente ans. Selon lui, le pire est déjà passé. « Il y aura peut-être des exactions à droite et à gauche, des petits actes isolés, des actes de délinquance, peut-être même des tentatives d’intimidation, d’un côté ou de l’autre. Mais ce sera tout. » Il explique que les Calédoniens sont plus préparés que l’année dernière et pourront mieux réagir face à d’éventuelles violences. Il évoque notamment les nombreux réseaux de surveillance qui se sont développés dans plusieurs quartiers du Grand Nouméa. « Il y a vraiment un réseau qui s’est mis en place. Un réseau de solidarité qui est très, très fort. »
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