En prévision du 13 mai, un an après le déclenchement d’émeutes destructrices, un dispositif de sécurité d’ampleur est mis en place.
Leurs vacances attendront. Les 2 094 gendarmes actuellement présents en Calédonie, dixit leur commandant supérieur, le général Nicolas Matthéos, tout comme les quelque 500 policiers nationaux protégeant Nouméa, selon leur contrôleuse générale Marjorie Ghizoli, sont tous sur le pont pour ce deuxième pont de mai et les jours qui vont suivre — incluant donc le mardi 13, redouté par beaucoup quand on se souvient de ce qu’il s’y est passé il y a un peu plus de 31 millions de secondes. Présenté ainsi, cela paraît loin. L’impression, pourtant, que c’était hier. Personne, et certainement pas les autorités, n’a oublié la folie destructrice de l’an dernier : vague de haine raciale et d’ultraviolence décomplexée ayant noyé d’abord Nouméa et le Grand Nouméa, avant d’éclabousser le reste du territoire. Engloutis : paix, sécurité, vivre-ensemble, confiance, prospérité économique… Un désastre chiffré à 14 morts, des centaines de blessés, des milliers d’interpellations et des milliards de francs de dégâts.
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Anthony Fillet