Il y a bientôt un an, le 13 mai 2024, la Calédonie basculait dans une hyperviolence sur fond de racisme, au prétexte d’une cause politique. Des morts, des blessés, des destructions… Pour que la foudre ne frappe pas deux fois au même endroit, policiers et gendarmes sont, depuis hier, et encore pendant plusieurs jours, déployés en masse sur le territoire, principalement dans le Grand Nouméa.
Ce n’est pas aussi calme qu’on pourrait l’espérer. Difficile de cacher la réalité, quand elle est bruyante : mercredi soir, c’est avec en fond sonore les allées et venues d’un hélicoptère de la gendarmerie, en surveillance après une rixe entre deux bandes de jeunes survenue quelques minutes plus tôt, que le nouveau Haut-commissaire, Jacques Billant, a salué une dispositif de gendarmerie conséquent à Dumbéa-sur-Mer, un véhicule blindé stationnant notamment sur le rond-point devant le Dumbéa Mall. « Notre objectif, c’est d’être là où il le faut, quand il le faut », a dit le successeur de Louis Le Franc. « Cela passe », a-t-il poursuivi, « par une capacité de réaction, par de la mobilité ». Un dispositif « adapté » en fonction des circonstances, « pour être au maximum sur le terrain là où on constate les faits les plus nombreux ou les faits les plus graves. Ça commence généralement à partir de 18 h, ça se poursuit jusqu’à 1 h du matin. »
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Anthony Fillet