En visite au Médipôle, le ministre des Outre-mer a rencontré les soignants calédoniens et les représentants du monde médical. L’occasion d’un diagnostic honnête, mais aussi de pistes concrètes.
« La situation est critique, mais elle n’est pas désespérée. » Ce constat, dressé ce lundi matin par Thierry De Greslan, président de la commission médicale d’établissement du CHT Gaston-Bourret, résume l’état d’esprit des professionnels de santé, réunis autour du ministre des Outre-mer Manuel Valls, pour évoquer l’avenir du système de santé calédonien. Dès l’arrivée du ministre au CHT, ce dernier a pu directement voir la réalité du terrain en visitant l’unité de cardiologie et d’hospitalisation : deux services particulièrement éprouvés depuis les émeutes de 2024. « Il y a eu une régression de nos effectifs de 20 à 25 %, donc des fermetures de lits à la même hauteur. C’est presque 100 lits fermés », explique Thierry De Greslan. En cause : un effondrement du turnover habituel entre la Métropole et la Nouvelle-Calédonie, et une attractivité en berne.
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Claire Rio-Pennuen