Manuel Valls arrive ce mardi soir en Nouvelle-Calédonie. Avant son départ, il était l’invité du Grand Jury RTL – Le Figaro – Public Sénat – M6. Le ministre des Outre-mer y a réaffirmé son objectif de parvenir à la signature d’un accord.
Cet objectif, Manuel Valls l’a dit et répété à chacune de ses dernières interventions médiatiques, expliquant même vouloir se donner le temps qu’il faudra pour l’atteindre. C’est donc une visite de plusieurs jours que le ministre d’État va entamer, on parle d’une dizaine de jours. Et son séjour, entamé réellement mercredi, débutera par un geste fort, la présentation d’un texte d’accord. Parce que la signature de cet accord, Manuel Valls, non seulement y croit, mais l’exige, dressant un tableau apocalyptique de la situation si un accord n’était pas conclu. « S’il n’y a pas d’accord », a déclaré Manuel Valls, « l’incertitude économique et politique peut conduire à un nouveau désastre, à la confrontation et à la guerre civile ». Cette référence à une éventuelle guerre civile devient un leitmotiv du discours ministériel. Mais pour parvenir à un accord, encore faut-il que les délégations entrent en négociation, ce qui n’est pas encore acté du côté du FLNKS, ce dont Manuel Valls a pleinement conscience. « Le dialogue se poursuit », dit-il, « et nous allons entrer, je l’espère, je le souhaite, je fais tout pour cela, dans une véritable phase de négociation la semaine prochaine ».
« Nous marchons sur un fil au-dessus des braises, toujours, la situation reste grave », reconnaît le ministre d’État, qui estime ressentir « un esprit de responsabilité, cependant, de la part des responsables politiques ».
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Nicolas Vignoles