L’école maternelle de Boulouparis a enfin ouvert ses portes hier, une semaine après l’incendie qui a brûlé une salle de classe. Cette rentrée a été marquée par un fort élan de solidarité et par l’ingéniosité de l’équipe pédagogique qui, malgré des conditions défavorables, a assuré son bon déroulement.
L’une des premières activités organisée pour les enfants lors de cette rentrée à l’école Marthe Bourgine a été de décorer les tôles qui isolent le bâtiment incendié. « Ils nous ont fait de beaux dessins », décrit la directrice, Valérie Trahan. « Dans l’ensemble, ils étaient très contents de retrouver leur maîtresse et leur école », explique-t-elle, rassurée que la rentrée se soit bien passée. Mais certains élèves, réalisant qu’ils avaient oublié un de leurs objets dans la classe qui a brûlé, étaient tristes. Un enfant, par exemple, « s’est inquiété parce qu’il n’y avait plus de panier pour le passage de la cloche » de Pâques, raconte la directrice, mais « la maîtresse a su les rassurer. Donc cet après-midi, ils vont refaire leur panier, et la cloche sera là pour toute l’école le mercredi matin ». En parallèle, dans le parc à côté, des parents d’élèves se sont mobilisés pour soutenir l’établissement. Au cours de cette mobilisation, ils ont pu récolter des dons, matériels comme financiers, qui serviront à la classe qui a été impactée par l’incendie. D’autres personnes sont également venues déposer des dons en solidarité. C’est grâce à cet « effet de solidarité », comme l’avait décrit le maire de Boulouparis, Pascal Vittori, dans une interview parue hier dans La Voix du Caillou, que l’école a pu rouvrir ses portes « le plus rapidement possible ».
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Sara Durand