Une maison détruite par le feu à Tontouta

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du sinistre qui a réduit en cendres une résidence secondaire, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur Païta. La piste criminelle est privilégiée par les gendarmes.

La maison n’est plus qu’un tas de cendres. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une résidence secondaire installée sur la propriété Magnin, située en bordure de RT1 dans le secteur de Tontouta (Païta), a été ravagée par un violent incendie, laissant les propriétaires dans le désarroi et l’incompréhension. Fort heureusement, l’habitation était inoccupée.

D’après les premières informations, des signalements auraient été effectués par des automobilistes à la caserne de pompiers de Païta, décrivant « une lueur » lointaine au lieu-dit « Karenga », sans pouvoir décrire précisément de quoi il s’agissait. Les pompiers se sont rendus sur les lieux mais « la lueur » avait perdu en intensité, jusqu’à complètement s’éteindre. Fait tout de même intrigant, des lumières qui auraient pu s’apparenter à des faisceaux de lampes torches ont été aperçues avant de complètement disparaître dans le noir. Quelques minutes plus tard, un équipage de la gendarmerie arriva à son tour sur les lieux mais plus aucun mouvement ou bruit suspect ne fut entendu. La situation, pensent-ils, est sous contrôle.

La brigade de recherches saisie

Vers 6 h du matin, jeudi, ce fut la surprise pour le gardien de la propriété Magnin. Il a découvert que la maison avait été totalement détruite par le feu. Deux véhicules de pompiers de Païta, transportant huit personnels, sont alors intervenus aussitôt l’alerte donnée. « Nous avons dû procéder à la découpe du portail pour accéder au terrain. Nous avons constaté que l’habitation avait brûlé cette nuit. Nous avons immédiatement éteint quelques foyers encore fumants pour ensuite procéder à la sécurisation de la maison », décrit Gwenval Cambon, chef de corps de la caserne de Païta.

Une enquête a été immédiatement ouverte pour déterminer les circonstances de cet incendie. À ce stade du dossier, la gendarmerie privilégie la thèse criminelle. D’après nos informations, les enquêteurs de la brigade de recherches (BR) de la compagnie de Nouméa ont été saisis pour identifier le ou les auteurs des faits. Les techniciens en identification criminelle (TIC) de la cellule d’identification criminelle de Nouméa ont également été envoyés sur place pour tenter de recueillir la moindre trace suspecte pour confondre le ou les auteurs.

Jean-Alexis Gallien-Lamarche

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