Telle était la question au menu de la conférence sociale et fiscale, hier, à son troisième jour. Aperçu des pistes proposées par le gouvernement et des positions des partenaires sociaux.
Depuis les premières impositions sur les revenus en 1924, le système fiscal calédonien s’est progressivement densifié pour aboutir à un ensemble de prélèvements touchant tant les revenus du capital et du travail, que la consommation des ménages. Un système qualifié de « complexe » et de « dépassé » par certains, voire d’« inéquitable » par d’autres, que le 18ᵉ gouvernement entend réformer en concertation avec le monde économique.
« Réparer la Nouvelle-Calédonie »
Si Christopher Gygès souhaite un modèle qui recrée de la croissance et de l’emploi, « ce ne sera pas avec des augmentations de la fiscalité à outrance ». Évoquant un « empilement de taxes », le membre de l’exécutif estime que le système fiscal calédonien « ne fonctionne plus » et invite à sa modernisation et à sa simplification.
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Béryl Ziegler