Présenté au tribunal correctionnel de Nouméa la semaine passée, ce dossier de vol par effraction à Canala avait été renvoyé, pour la seconde fois après février, faute d’expertise psychiatrique d’un prévenu au comportement déroutant et inquiétant. Celle-ci a été faite ces derniers jours, l’affaire pouvant être jugée hier.
Il a été dénoncé par… des membres de sa famille, n’en pouvant plus des délits commis par cet homme de 32 ans, au parcours pénal bien rempli (désormais neuf condamnations et quatre incarcérations) et au passé psychiatrique conséquent (cinq hospitalisations d’office). Point de départ de l’enquête : l’une de ses trois sœurs (il a aussi deux frères) trouve, dans la maison familiale, un sac de plage (rempli d’objets) qui n’était pas là auparavant. Elle comprend vite qu’il provient d’un nouveau vol commis par ce frère délinquant. La famille ne souhaitant pas avoir de problèmes, les gendarmes sont prévenus. Interrogé, le mis en cause nie toute implication lors de ses deux premières auditions, avant de reconnaître, à la troisième audition, avoir pénétré par effraction (il est passé par la fenêtre), dans la nuit du 1er au 2 février, dans un bâtiment de la mairie de Canala et d’y avoir volé, en agissant seul, une vingtaine de biens : le sac de plage ainsi qu’une serviette, une écharpe, du savon, un tapis, des DVD, deux téléphones, une sculpture en bois, une horloge, de l’argent liquide (2 500 francs)… Tout sera retrouvé, sauf l’argent. Vivant chez ses parents, il était sorti de détention six jours plus tôt, en libération conditionnelle pour onze mois.
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Anthony Fillet