Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué : ces dernières semaines, il était parfois difficile de trouver du poulet frais dans les rayons des supermarchés. En cause, une série de perturbations logistiques et sanitaires qui ont mis à mal toute la filière avicole calédonienne.
Tout commence avec un maillon essentiel du système : les œufs fécondés. Importés à 80 % de Nouvelle-Zélande, ils sont ensuite incubés localement, principalement au couvoir de la ferme de Koé, à Dumbéa. C’est là qu’ils éclosent pour fournir les producteurs locaux en poussins. « On est dépendant des avions », résume Gregory Lasbleiz, éleveur à la ferme Chicken Greg’s, à La Foa. Or, depuis les émeutes de mai dernier, le fret aérien est très perturbé. « Aujourd’hui, on n’a qu’une ligne aérienne et qu’un vol par semaine. Le volume fret ne suit pas », confirme Jean-Christophe Nusbaum, co-gérant de la ferme de Koé.
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Claire Rio-Pennuen