Après une saison 2024 largement amputée en raison de la crise insurrectionnelle traversée par le territoire, le Théâtre de l’île, malgré des finances particulièrement exsangues et un budget restreint, veut continuer à croire en l’avenir.
Continuer à « faire vivre le théâtre et les arts vivants ». Voilà la mission que s’est fixée le Théâtre de l’île. A l’aube de cette nouvelle saison, qui débutera officiellement samedi avec la première représentation de Les Nickel Boys, l’avenir demeure flou. Opaque même. Pourtant, alors que les artistes se préparent à remonter sur scène, en coulisses, bien caché par un épais rideau, Dominique Clément-Larosière, directeur de l’établissement de Nouville, ne cesse de s’activer. Lui, et toute sa petite équipe. Alors, avec une pointe d’inquiétude mais un sourire franc sur le visage, il a dévoilé, en plein cœur du décor de la pièce à venir, où apparaît un bar et un canapé, amenant « un peu de convivialité », le déroulé des mois à venir Sans jamais cacher les difficultés traversées alors que l’emblématique théâtre nouméen a dû surmonter « trois trous d’air » successifs – les référendums, la crise Covid et les émeutes – qui ont considérablement impacté les finances.
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Claire Gaveau