Les contrats de délégation de service public opérés par Karuïa et Carsud, qui avaient été résiliés en juillet dernier en raison des émeutes, s’achèvent officiellement ce jeudi après six mois de préavis. Le nouveau réseau, dorénavant géré par Carsud, a été pensé pour « assurer la survie » des transports en commun de l’agglomération.
« Ce réseau que l’on a connu avant le 13 mai n’existe plus, il a tout simplement disparu ». Naïa Watéou, la présidente du Syndicat mixte des transports urbains (SMTU), ne s’est jamais cachée. Alors que les émeutes ont mis à mal l’économie calédonienne, les transports en commun n’ont pas été épargnés pas la crise insurrectionnelle. Une situation qui a contraint le SMTU, l’organisation de tutelle de Carsud et de Karuïa, à résilier les contrats de délégation de service public le 31 juillet dernier. Une annonce qui avait ouvert la porte à six mois de préavis. Et, ce soir, à 23h59, celle-ci va officiellement se refermer.
Mais, alors, quels seront les transports de demain ? Car, si un dispositif temporaire avait bel et bien vu le jour le 1er octobre dernier, avec la circulation de onze lignes de bus sur trente, celui-ci devait être rediscuté et retravaillé dans un cadre bien défini. Autrement dit, avec l’ouverture d’un appel d’offres et la signature d’un nouveau contrat. Celui-ci a été validé et voté, mardi soir, lors du comité syndical.
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Claire Gaveau