Entre flambée des prix du cacao, coûts de production en hausse et crises (sécuritaire, économique, sociale, etc.), les chocolatiers calédoniens font face à une période pleine d’incertitudes. Entre adaptation et inquiétudes, ils tentent de préserver leur savoir-faire.
Le prix du cacao flambe sur les marchés mondiaux, impactant durement l’industrie du chocolat, y compris en Nouvelle-Calédonie. Alors que les fèves de cacao atteignent des sommets historiques, les chocolatiers locaux doivent composer avec une autre difficulté : les conséquences des émeutes de mai 2024. Entre des hausses des coûts, des tensions sur l’approvisionnement et une baisse du pouvoir d’achat, la profession s’adapte tant bien que mal. Rencontre avec Ludovic Pannier, de la Maison Morand, et Grégory Aulotte, de La Cabosse d’Or.
Un cours qui explose
Le cours du cacao a entamé une envolée spectaculaire en 2023. Pendant une décennie, il oscillait entre 2 000 (228 902 francs) et 2 500 dollars américains (286 128 francs) la tonne.
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Claire Rio-Pennuen