L’association Bwärä Tortues Marines alerte sur les dangers du « turtle watching » pour l’espèce en voie de disparition.
La plage de la Roche Percée est devenue le premier site de ponte de Nouvelle-Calédonie, avec une moyenne de 270 pontes de tortues « grosse tête » par an. « L’année dernière, on avait 380 nids entre la plage de la Roche Percée et la baie des tortues », affirme Dominique Lafage, le président de l’association Bwärä Tortue marine. Un progrès pour l’espèce, qui malheureusement est souvent mis à mal par les visiteurs un peu trop curieux. « Les gens entendent “La Roche Percée”, “bébé tortue”, et se disent “j’y vais”. […] Dimanche matin, il y avait 70 personnes sur la plage », déplore-t-il alors que la saison débute à peine.
Une affluence motivée notamment par la fête de la tortue ce week-end, qui avait pour but de promouvoir les artisans locaux, et non pas de déguster ce célèbre animal. Car « en Calédonie, quand on fait la fête d’un animal, on le mange. Là ce n’était pas l’idée ».
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Lucile Chaurand