Un discours toujours plus radical

Le Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) organisait, samedi et dimanche à la tribu de Saint-Louis, son 44e congrès. Christian Tein, nommé président du mouvement en août dernier malgré son incarcération en Métropole, a assuré dans une lettre que l’accession à la pleine souveraineté devra se faire le plus rapidement possible, avant l’élection présidentielle de 2027.

C’est à Saint-Louis, symbole de la lutte indépendantiste, que le Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) avait donné rendez-vous à ses adhérents, samedi et dimanche, pour le 44e congrès du mouvement. Et, dès les traditionnels gestes coutumiers, le ton était donné au lieu-dit des quatre cocotiers, situé quelques mètres seulement après le verrou toujours maintenu par les gendarmes. « A un moment donné, il faut fermer cette parenthèse de la colonisation. Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Un an, cinq ans, dix ans, cent soixante-dix ans ? », a questionné Roch Wamytan, le grand chef de la tribu mondorienne. Mais, l’ancien président du Congrès, contraint de céder le perchoir à Veylma Falaeo l’année dernière, ne l’entend pas de cette oreille. « Il faut finir cette année », a-t-il lancé devant des militants venus en nombre. Et de poursuivre : « Quelle que soit la façon de fermer cette porte, il faut la fermer. La trajectoire est là, et elle est là depuis un moment. »

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Claire Gaveau

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