L’installation du 18e gouvernement a induit des changements sur la composition de l’hémicycle du Congrès. Revue en détails.
Le 18e gouvernement est entré en fonctionnement hier, ce qui a des conséquences directes sur la composition du Congrès. Elles sont de deux ordres, explicite l’institution.
Mapou et Lecourieux de retour
D’une part, en application de la loi organique statutaire, « tout conseiller de la Nouvelle-Calédonie précédemment élu membre du gouvernement et qui n’est pas reconduit au sein du nouveau gouvernement retrouve de plein droit son siège au congrès, en lieu et place du dernier candidat proclamé élu sur la même liste ». En conséquence, Jean-Gabriel Favreau (Intergroupe Loyalistes) est remplacé par Yoann Lecourieux qui siège désormais hors groupe. Quant à Louis Mapou (groupe UNI), qui n’a pu éviter la chute de son gouvernement le 24 décembre dernier, il prend la place d’Aloisio Sako (groupe UC-FLNKS et Nationalistes).
D’autre part, tout conseiller de la Nouvelle-Calédonie élu au sein du nouveau gouvernement cesse d’appartenir au Congrès.
Wilfrid Weiss remplace Alcide Ponga
C’est le cas d’Alcide Ponga (groupe Rassemblement), élu président de l’exécutif mercredi 8 janvier, qui est remplacé par « le membre de l’assemblée de province venant immédiatement après le dernier élu membre du Congrès sur la liste dont le membre du Congrès sortant est issu». Il s’agit ainsi de Wilfrid Weiss (groupe Rassemblement), actuel maire de Koumac, qui va donc désormais siéger au Congrès.
Nouvelle répartition politique
Ces modifications changent le poids des groupes au Congrès. S’il n’y a pas de changements pour Calédonie ensemble (6 membres) et le Rassemblement (6 membres), en revanche il y a du nouveau pour l’intergroupe Loyalistes, qui passe de 12 à 11 membres, et l’UC-FLNKS et Nationalistes de 14 à 13. Quant aux conseillers sans étiquette, ils sont désormais 6 au lieu de 5, avec l’arrivée de Yoann Lecourieux.
Béryl Ziegler