Il y en a qui voudrait oublier, tourner la page, passer à autre chose, faire comme si rien ne s’était passé… Funeste erreur, alors même que nous n’avons pas encore fini de souffrir des conséquences des émeutes que la CCAT a orchestrées et organisées. Et ça n’est pas que d’économie ni de social qu’il est question, mais de santé. Dans leur rage haineuse, raciste et destructrice, les militants de la CCAT ont pulvérisé un système de santé déjà fragile, à tel point que le meilleur conseil que les médecins qui ne sont pas partis peuvent encore nous donner, est de ne surtout plus tomber malade. Outre que le système est détruit, les personnels de santé ont été en première ligne pendant l’insurrection, et pourtant les premières victimes. Que n’ont-ils subi d’agressions physiques et verbales, et continuent de subir ! Alors ils partent, personne ne pourrait les en blâmer, et ne sont pas remplacés par des collègues qui se refusent à venir par manque de sécurité. Mais ça, les militants de la CCAT, qui ont joué les Attila contre notre système de santé, et les masses silencieuses qui les soutiennent, ne veulent ni l’admettre ni le comprendre. Ça les rendrait coupables de crimes contre la population, et ne les empêchera pas de réclamer que la France nous envoie médecins et infirmières. Les conséquences sanitaires seront aussi amples que catastrophiques, et ce sont les plus démunis qui seront le plus gravement touchés. Ils n’auront bientôt plus que les plantes pour se soigner !
Nicolas Vignoles