En marge du vol inaugural d’Aircalin Nouméa-Paris via Bangkok, Julie Laronde, directrice de Nouvelle-Calédonie Tourisme, a rencontré les tour-opérateurs à la Maison de la Nouvelle-Calédonie, vendredi. Une manière de les « rassurer » après les émeutes du mois de mai.
« Je vais peut-être rajouter une ligne sur mon CV concernant la gestion de crise ». Julie Laronde, large sourire sur le visage, ne perd pas son humour. Mais, déjà lourdement impactée par la crise sanitaire et par la crise requin, la directrice de Nouvelle-Calédonie Tourisme doit aujourd’hui faire face à la crise insurrectionnelle, qui a, sans surprise, paralysé intégralement l’activité. Sept mois après les émeutes, l’heure est à la relance. Présente parmi la délégation ayant effectué le vol inaugural d’Aircalin Paris-Nouméa via Bangkok, elle a organisé une rencontre avec les différents tour-opérateurs. Une manière de « rassurer » les professionnels et de « restaurer l’image de la destination ». Face aux « fausses informations qui peuvent circuler », elle veut donc « rétablir la vérité ». « L’idée, c’est vraiment de faire un point de situation générale sur la Calédonie, sur l’état de l’offre touristique aussi, parce que certains peuvent penser que l’offre n’est pas accessible ou n’est pas opérationnelle, ce qui n’est pas le cas. Leur faire un point aussi sur la circulation sur l’ensemble de l’archipel », détaille-t-elle.
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Claire Gaveau