Un agent de l’administration pénitentiaire était poursuivi pour avoir participé à un trafic de cannabis et de téléphones portables au cœur de la prison de Nouville entre 2020 et 2023. Il vient d’être blanchi par la justice pour la seconde fois.
Après plus d’un an loin de l’univers carcéral, il va pouvoir remettre sa tenue de l’administration pénitentiaire. La cour d’appel de Nouméa a confirmé la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel en juillet dernier en faveur d’un surveillant accusé d’avoir été au centre d’un vaste trafic de cannabis et de téléphones portables au sein même du Camp-Est entre 2020 et 2023.
Ce dossier avait été ouvert après la découverte de 50 grammes d’herbe cachés dans un paquet de chips que tentait de faire passer une jeune femme lors d’un parloir en septembre 2023. Des investigations avaient alors été menées tous azimuts par les enquêteurs de la police nationale, ce qui avait conduit à un vaste coup de filet parmi des détenus et leurs proches. Dénoncé par plusieurs suspects, le fonctionnaire pénitentiaire, en poste à Nouville depuis 2017, avait lui aussi été interpellé et placé en garde à vue.
En juillet dernier, le tribunal correctionnel (statuant à juge unique) l’avait relaxé mais le parquet avait interjeté appel de ce jugement. Un second procès s’est donc tenu devant la cour d’appel de Nouméa. « L’enjeu est important dans ce dossier : une condamnation signerait la fin de votre carrière dans l’administration pénitentiaire », a prévenu le président.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche