Le sujet du corps électoral provincial a occupé le devant de la scène la semaine dernière. Il a fait réagir le président de l’association « Un cœur une voix », qui reste confiant quant à son élargissement.
C’est peu de dire que les quelques mots au sujet de la Nouvelle-Calédonie prononcés par Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale ont fait polémique. Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait déclaré : « Je suis en mesure d’annoncer, en accord avec le président de la République », que « le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral adopté en mai ne sera pas soumis au congrès » réuni à Versailles. La formulation avait provoqué un véritable tollé, notamment au sein des Loyalistes, et amené le Premier ministre à rétro-pédaler sur la question, en précisant aux sénateurs que, « outre les sujets économiques et sociaux, devrons être abordés l’organisation et les compétences des pouvoirs locaux, la composition du corps électoral et son élargissement pour les prochaines provinciales, ainsi que les différents autres sujets de nature institutionnel ».
Comment l’association « Un cœur une voix », qui milite pour le dégel du corps électoral provincial, a-t-elle réagi à ces différentes prises de parole ? Raphaël Romano, son président, se veut « rassurant » pour les quelque 40 000 exclus qui espèrent pouvoir voter en 2025. « Ce n’est pas parce que le Premier ministre a dit que le projet de loi constitutionnelle sur le dégel ne sera pas soumis au congrès, que le projet de dégeler le corps électoral est abandonné. Il a bien parlé d’un ”élargissement” de ce dernier pour les prochaines élections provinciales », interprète-t-il.
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Béryl Ziegler