C’est peu dire que nos voisins australiens suivent de très près la situation en Nouvelle-Calédonie. L’implication de l’Azerbaïdjan, pays du Caucase, auprès du FLNKS, groupement politique indépendantiste, n’est pas sans les inquiéter.
Le 9 août dernier, ABC News a diffusé un reportage, repris sur son site Internet, réalisé par Naomi Selvaratnam, qui a interrogé Pierre-Christophe Pantz et surtout Roch Wamytan. Jusqu’à présent, ce dernier ne s’était pas exprimé sur l’accord signé, de sa seule initiative, entre le Congrès calédonien et l’Assemblée nationale d’Azerbaïdjan, ni sur l’aide de financement au Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) proposée par le régime de Bakou.
« L’offre d’aide au financement du mouvement indépendantiste de la Nouvelle-Calédonie », écrit la journaliste, « est la dernière d’une série de tentatives ciblées de l’Azerbaïdjan pour exercer une influence sur l’archipel du Pacifique Sud, un territoire français d’Outre-mer et l’un des plus proches voisins de l’Australie ». Et elle explique qu’« en avril, les liens entre le gouvernement azerbaïdjanais et le mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie sont devenus plus explicites ». Si l’on en croit Roch Wamytan, le FLNKS aurait décliné l’offre d’aide financière formulée par Bakou.
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Nicolas Vignoles