C’est aussi une des conséquences des destructions et des violences orchestrées par la CCAT : les prix ont augmenté sensiblement, en particulier dans l’alimentation. Tout le monde s’en était rendu compte en faisant ses courses, mais c’est mieux quand l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) le confirme, ce qu’il a fait. Et cela crée des drames, car l’ISEE souligne que l’impact de cette hausse des prix est plus durement ressenti par les 20% des ménages calédoniens les plus défavorisés. La CCAT voulait précipiter la Nouvelle-Calédonie à la ruine en détruisant son économie, et elle y est parvenue, mais elle jette les plus pauvres dans une misère plus profonde encore dont on ne sait comment ils s’en sortiront. Dans ces conditions, la tragique hypothèse selon laquelle dans les prochaines semaines et les prochains mois, tout le monde ne mange pas à sa faim en Nouvelle-Calédonie ne peut être totalement écartée ! On en reste coi et médusé. D’autant que l’on ne cesse de nous répéter que les choses vont mettre beaucoup de temps à s’arranger, et que nombreux sont ceux qui vont rester sur le carreau. Ne serait-ce que pour cette ignominie, il faudra bien que la CCAT, ses responsables et ceux qui les ont soutenus, quelles que fussent leurs positions, rendent des comptes.
Nicolas Vignoles