Interpellé en possession d’un explosif de la gendarmerie, un homme était jugé vendredi au tribunal correctionnel de Nouméa.
Un matin à Dumbéa, il y a deux semaines et demie. « Je suis parti jouer au volley » avec des voisines, dehors, et « ils m’ont arrêté ». Ils, ce sont des gendarmes, partis à la recherche d’individus qui, un peu plus tôt, avaient caillassé plusieurs de leurs collègues. Lors de cette opération de contrôle, sur un parking, ils sont tombés sur ce jeune homme. Lors de la palpation de sécurité, un morceau d’une grenade (la partie explosive) est retrouvé dans l’une de ses poches.
Il raconte qu’il a trouvé cet objet un peu avant, en allant à Dumbéa Mall. « Je l’ai ramassé, je pensais que c’était comme un feu d’artifice, un fumigène. » Il ajoute, le répète : « je ne pensais pas que c’était une arme de catégorie D », dont la détention, le transport et l’usage sont interdits pour le grand public. C’est pourtant ce que le ministère public lui reproche. Quel était son projet ? Lancer le projectile sur des gendarmes ? Il assure que non, qu’il comptait simplement jeter ce restant de grenade dans le feu, « juste pour voir comment ça explose », des « amis » lui ayant expliqué que le résultat était détonnant.
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Anthony Fillet