Chômage partiel : pas sans la France

La question du chômage partiel s’est posée hier lors de la conférence de presse de Louis Mapou. De grosses difficultés à prévoir.

Telle que la situation se présente, et au vu des difficultés de l’économie, il est à craindre que la Nouvelle-Calédonie ne puisse assurer le financement du chômage partiel. Pour l’heure, ces mesures exceptionnelles de chômage partiel n’ont pas été engagées, mais il faut s’y préparer dans le cas, par exemple, où aucun repreneur ne se présenterait pour la relance de KNS. La crainte exprimée par le gouvernement est que de plus en plus d’entreprises fassent des demandes de chômage partiel. Auquel cas, la Nouvelle-Calédonie ne pourra y répondre. « Tant que le chômage partiel concerne le secteur de la mine, a déclaré Louis Mapou, on devrait pouvoir le contenir, mais il y a le secteur du BTP qui frappe à la porte, il n’est pas sûr alors qu’au-delà des trois prochains mois, il n’est pas sûr que l’on puisse avoir les reins assez solides ». Et le gouvernement envisage de demander l’aide de l’État, « si vous voulez me faire dire que je demande l’aide de l’État, et bien je le dis », a déclaré le président du gouvernement. Quant à l’idée préconisée par le gouvernement indépendantiste, elle consiste à demander à l’État qu’il verse au titre du financement du chômage partiel, le montant des aides qu’il comptait verser à KNS, mais que Glencore et la SMSP ont refusé. Il n’est pas certain que l’État accède à la demande !

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